Abrivado et Bandido

L’abrivado

Mot provençal signifiant « arrivée ». Autrefois les taureaux qui participaient aux courses camarguaises faisaient le trajet à pieds, accompagnés par les gardians. Dans les traversées de villages, les jeunes du pays tentaient de les faire échapper pour ensuite s'amuser avec. Afin de limiter les risques de voir leurs taureaux leur échapper, les gardians leur faisaient donc traverser le village au galop, à la vitesse la plus élevée possible.
Aujourd'hui, les abrivado sont organisées spécialement. Les rues sont barrées par des barrières de grande hauteur afin d'empêcher les taureaux de s'échapper en rase campagne, les gardians font semblant d'empêcher les atrapaïre (« attrapeurs » en provençal) de faire échapper le taureau, les atrapaïre rivalisent d'adresse et de témérité. Il est même organisé des concours d’abrivado, plusieurs éleveurs y participant et étant jugés sur le nombre de taureaux qu'ils ramènent au bercail.

La bandido

Mot provençal. La bandido était autrefois le retour des taureaux depuis les arènes après la course, et donnait lieu aux mêmes tentatives par les jeunes du pays de les faire échapper. Aujourd’hui, c'est une forme de lâchers de taureaux analogue à l'encierro.

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